jeudi 18 novembre 2010

Tu m'esclabousses. Plouf.






















Ce qui est toujours aussi bizarre mais toujours aussi chouette mobylette, c'est que je ne suis pas encore lassée des transports en commun. L'effet boîte à sardines de la ligne 13 est de moins en moins désagréable (bon, je dis pas que les gens ne puent plus, mais c'est mieux), surtout depuis que j'ai établi des techniques de choc pour être assise (et pouvoir tricoter en paix, non mais).

Le train c'est chouette et encore plus quand Timo est avec moi, on crie BIIIP quand les portes se ferment et on mange des tonnes de madeleines. Le bus c'est cool Raoul et puis il y fait moins chaud que dans le métro. J'en ai même pas marre des gens qui râlent parce que le metro s'arrête, qu'ils sont serrés, qu'untel les écrase et que si ça continue ils vont mourir, bref, qui mettent tout le monde de bonne humeur de bon matin, en fait.

Bon, si j'aime bien les transports, c'est déjà le tiers de mon temps qui fatigue mais qui n'est pas désagréable. L'autre tiers c'est quand je suis avec Timothé ou bien que je travaille avec Margot, ça c'est rigolo. Et le troisième tiers, c'est la fac et là je suis avec les copines et donc, c'est rigolo AUSSI. On en déduit quoi? Que le tiers suivant (oui oui) c'est celui d'Ulysse et qu'il empiète vachement sur le tiers ou je dors, normalement, mais que les deux sont chouettes donc ne nous plaignons pas.

Voilou les coucous.

Découpage de ma journée par 5 tiers, tous biens.

mercredi 10 novembre 2010

à l'heure de l'abandon.


Non, cette voiture (splendide) de penche pas vers l'arrière.
(vestiges de vacances)





Si je pointe le bout de mon nez ce soir c'est que mes compatriotes habituels (je nomme, Marion et Ulysse) m'ont lâchement abandonnée ce soir à mon triste sort. Pas si triste, mais tout de même.
A la fac, on fait un film (enfin UN, c'est parce que je te parle que de celui là, mais les profs ils se sont lachés cette année, ils en ont marre de lire des copies chiantes et baclées, c'est pour ça. Ils préfèrent les films baclés) (Dorénavant on a le droit de mettre des points dans les parenthèses). Donc à la fac, on fait un film en équipe, enfin ça c'est plutôt logique habituel, mais là on doit trouver des financements alors que... On en a pas besoin.

Va convaincre un mec de te donner de l'argent alors que t'en as pas besoin. Enfin c'est pas tout, on pourrait dire "ben alors on trouve pas de financements et on est tranquilles!" mais non, c'est obligé. On est noté sur notre capacité à mener un film à bien financièrement et artistiquement. Nia nia nia.
Peut-être que j'ai oublié de vous préciser que moi, je serai maîtresse d'école, pas meneuse de films.

Bref, tout ça, ça fait que
1) y'a 100 fois plus de travail pour un même résultat
2) j'ai été me faire faire un devis de OUF chez le loueur. Comme si mon Nerf fiscal allait me laisser dépenser 4000 euros pour ça, non mais.
3)va falloir défendre notre projet à l'oral devant tout un jury et tout, et on m'a toujours pas appris à parler !

Sinon, ce qui est plutôt pas mal, c'est que dans notre groupe de réal, qui est le même que d'habitude en fait, y'a en plus Jia, qui est chinoise et qui habite à Pekin. Quand elle habite pas à Paris, s'entend. Et du coup, je te rappelle que l'été prochain je prend le transsibérien (coûte que coûte) et Jia me fera visiter Pekin et ça sera la belle vie!

Donc, en réalisation j'ai rencontré Jia qui m'aide pour le chinois (parce que c'est pas de la tarte, ça, c'est sur), et en Chinois j'ai rencontré Héléna qui est Russe et qui m'aide pour le Russe (ça non plus c'est pas de la tarte, j'avais oublié mon aversion pour ces PUTAINS de merde de déclinaisons).

Sinon on s'amuse plutôt bien, entre les moments où on devient folles à cause du projet film qui nous assomme à coups de notes d'intention, de casting (mais qui à inventé un truc aussi pourri!), et de disputes inter-superélites.

Bon. y'a tout de même que dans un mois je vais en Suède.
(De plus, mon retour parmi vous coordonne avec l'arrivée tant attendue du nouvel ordinateur, son prédécesseur s'étant fait la malle par la fenêtre, pour mon plus grand désespoir).